Histoire de Jean Churchill, duc de Marlborough, prince du Saint Empire Romain et de Mindelheim, capitaine général des troupes angloises sous la reine Anne, grand-maître de l'artillerie, commandant en chef de l'armée des alliés, &c.&c, Volume 1

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Imp. impériale, 1808

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Page 96 - France ; mais, reconnoissant aussi que ce motif fondamental venant à cesser, le droit de la succession subsiste dans le parent le plus proche, conformément aux lois de...
Page 94 - ... être réunie à l'Empire sur la même tête. Léopold se croyoit si sûr du roi d'Espagne , qu'il dédaigna les avantages qu'il obtenoit par ce traité , et il ne fut plus temps d'y revenir , lorsqu'on eut connoissance du dernier testament de Charles II.
Page lvi - ÉBAUCHE DE L'ÉLOGE HISTORIQUE DU MARÉCHAL DE BERWICK. Il naquit le 21 d'août 1670 ; il étoit fils de Jacques, duc d'York, depuis roi d'Angleterre , et de la demoiselle Arabella Churchill ; et telle fut l'étoile de cette maison de Churchill, qu'il en sortit deux hommes , dont l'un , dans le même temps , fut destiné à ébranler, et l'autre à soutenir les deux plus grandes monarchies de l'Europe.
Page 255 - Un de ses amis lui demanda un jour , pendant la longue guerre pour la succession d'Espagne , la cause de la profonde rêverie où il le voyait plongé.
Page 324 - Juin 1719. Cet auteur eft le premier Anglois qui ait fait une Tragédie écrite avec une élégance & une noblcfle foutcnues.
Page 210 - ... conjointement avec le marquis de Bedmar, attaquer Obdam. Ce général ennemi ne fut en aucune façon averti de cette marche, de manière que la première nouvelle qu'il en eut fut lorsque ses gardes avancées lui annoncèrent l'arrivée de nos troupes sur eux : ce qui est encore fort surprenant, c'est que nos gens eurent toutes les peines du monde à trouver l'armée ennemie, quoiqu'on sût qu'elle étoit campée à Ekeren; l'on fut très-longtemps à la chercher avant que de la pouvoir découvrir,...
Page 110 - ... fières, austères, rebutantes. Quoiqu'il sût toutes les langues de l'Europe, il parloit peu et sans agrément. Sa dissimulation tenoit trop de la défiance. Toujours sombre et rêveur, il avoit plus de jugement que d'imagination. Malheureux à la tête des armées, il le fut autant sur le trône. Il y montra une grande inapplication , beaucoup d'humeur et très-peu de capacité. Sa haine contre la France lui tint lieu de tous les talens. Elle le fit l'âme d'une puissante ligue , lui attacha...
Page 142 - ... défilé de Peer, moyennant quoi la bataille étoit inévitable sur les bruyères ; mais les députés des Etats-généraux n'y voulurent jamais consentir, non plus qu'à nous attaquer dans notre camp de Lonoven : ce qui fut fort heureux pour nous, car nous étions postés de manière que nous aurions été battus sans pouvoir nous remuer, notre gauche étant en l'air, et notre droite enfoncée dans un cul-de-sac entre deux ruisseaux. Après avoir passé la Meuse, nous aurions dû rester du côté...
Page 40 - ... ramené à Londres , où le Roi arriva pareillement. Quoique je voulusse cacher les fautes qu'a commises milord Churchill, je ne puis passer sous silence une circonstance assez remarquable. Le Roi devoit, de Salisbury, aller dans mon carrosse visiter le quartier que commandoit le major général Kirck : un prodigieux saignement de nez, qui prit tout d'un coup au Roi, l'en empêcha; et l'on prétend que la partie étoit faite, et les mesures prises par Churchill et Kirck, pour livrer le Roi au...
Page 210 - ... eux : ce qui est encore fort surprenant, c'est que nos gens eurent toutes les peines du monde à trouver l'armée ennemie, quoiqu'on sût qu'elle étoit campée à Ekeren; l'on fut très-longtemps à la chercher avant que de la pouvoir découvrir, tout comme quand un piqueur cherche à détourner dans un bois un cerf ou un sanglier : ce qui fut cause qu'on n'arriva que vers les quatre heures après midi. D'abord notre cavalerie et nos dragons, qui avoient pris les devants, poussèrent quelques...

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