Mémoires, correspondance et manuscrits du général Lafayette, Volume 3 |
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Adieu affaires amé américaine Amérique amis anglais assemblée de notables assemblée nationale assemblées provinciales bien-aimé général bonheur Brienne bureau Calonne campagne cher général choses cœur colonel commerce compliments comte d'Artois comte d'Estaing comte de Vergennes confiance congrès conseil convenable cour plénière crois d'Estaing déclaré déficit demande dépenses discours donner envoyer espérer états généraux États-Unis finances GÉNÉRAL WASHINGTON gouvernement Grande-Bretagne guerre heureux Hollande homme impôts intérêts j'ai j'avais j'espère Jefferson jours l'Amérique l'Angleterre L'archevêque de Toulouse l'armée l'assemblée des notables l'empereur l'Espagne l'État l'honneur l'impôt lettre liberté lord lord Cornwallis madame de Lafayette madame Washington Majesté marquis de Lafayette ment millions ministres Monseigneur Monsieur le comte motion Mount-Vernon nation négociants New-Yorck nouvelles paix parlement patriotes pense peuple plaisir politique porter présent président prince projet proposer protestants province Prusse publique réunir rien Russes sentiments sera seront seul situation stathouder taxes tion troupes trouve Turcs vaisseaux Versailles
Popular passages
Page 240 - ... le soin des ministres pour le conserver intact, les intrigues et la servilité d'une race de courtisans d'une part, et de l'autre la liberté générale de penser, de parler, d'écrire malgré les espions, la Bastille et les règlements sur la librairie. L'esprit d'opposition et de patriotisme répandu dans la première classe de la nation...
Page 101 - La scène est enfin à son terme La veille de Noël au soir, les portes de cette maison ont vu entrer un homme plus vieux de neuf ans que je n'étais quand je les ai quittées Je commence à me sentir à l'aise et libre de tout souci public. J'ai quelque peine à secouer ma coutume, en m'éveillant chaque matin, de méditer sur les soins du jour suivant ; et ce n'est pas sans surprise qu'après avoir roulé bien des choses dans mon...
Page 96 - Jamais il n'avait existé d'homme que le soldat, l'homme d'État, le patriote et le philosophe pussent également admirer, et jamais révolution ne s'était accomplie qui, dans ses motifs, sa conduite et ses conséquences, pût si bien immortaliser son glorieux chef. Je suis fier de vous, mon cher général ; votre gloire me fait éprouver ce que je sentirais pour la mienne, et tandis que le monde vous contemple, je jouis de penser et de dire que les qualités de votre cœur sontencore préférables...
Page 129 - ... d'attachement pour vous. Pendant que nos voitures s'éloignaient l'une de l'autre, je me demandais souvent si c'était pour la dernière fois que je vous avais vu : et malgré mon désir de dire non, mes craintes répondaient oui. Je rappelais à mon esprit les jours de ma jeunesse...
Page 219 - ... réformer. Vous comprenez aisément qu'il ya au fond de tout cela le désir d'avoir de l'argent, de .façon ou d'autre, pour rétablir la balance entre les recettes et les dépenses que les profusions ont rendues énormes. Mais pour arriver à ce but, il n'était pas de voie plus patriotique, plus franche , plus noble. Le roi et son ministre, M. de...
Page 182 - ... commun qui poursuivrait sans cesse les pirates algériens. Le congrès devrait donner à MM. Adams et Jefferson des pouvoirs étendus pour régler en son nom les articles d'une telle confédération. Vous serez bien aise d'apprendre que j'ai de grandes espérances de voir la situation des protestants de ce royaume fort améliorée, non pas assurément autant qu'elle devrait l'être; mais les absurdes et cruelles lois de Louis XIV seront grandement amendées. J'espère que votre âne et ses deux...
Page 214 - L'assemblée provinciale d'Auvergne, encouragée jusqu'à la fin de ses travaux par le doux espoir d'obtenir l'approbation du roi, n'a pu recevoir les marques inattendues de son mécontentement sans être frappée d'une profonde consternation.
Page 189 - ... tous les millions abandonnés à la déprédation ou à la cupidité, sont le fruit des sueurs, des larmes et peut-être du sang des peuples, et que le calcul des malheureux qu'on a...
Page 125 - J'avoue que le premier intérêt que je pris à la cause n'était, si je puis m'exprimer ainsi, qu'instinctif et involontaire. J'étais loin encore de prévoir tous les liens qui devaiant m'attacher à leur prospérité et à leur gloire ; mais j'ai vu les Américains exécuter de si grandes choses et déployer de si grandes vertus, que cet attachement durera autant que ma vie.
Page 240 - ... mêlés ensemble nous amèneront peu à peu sans grande convulsion à une représentation indépendante, et par conséquent à une diminution de l'autorité royale. Mais c'est une affaire de temps, et cela marchera d'autant plus lentement que les intérêts des hommes puissans mettront des bâtons dans les roues.