Histoire de Jean Churchill, duc de Marlborough, prince du Saint Empire Romain et de Mindelheim, capitaine général des troupes angloises sous la reine Anne, grand-maître de l'artillerie, commandant en chef de l'armée des alliés, &c.&c, Volume 3

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Imp. impériale, 1808
 

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Page 432 - Nous n'appelâmes à notre conseil que les officiers de détail qui nous étoient absolument nécessaires : Contades, Puységur, Beaujeu, Monteviel et Bongard. Le succès dépendoit de tromper si bien le prince Eugène, qu'il crût que nous en voulions à la circonvallation, et qu'il rapprochât ses principales forces de Landrecies, pendant que nous porterions toutes les nôtres sur Denain ; et non-seulement de tromper le prince Eugène et son armée, mais encore la nôtre, et même les officiers...
Page 432 - Eugène et son armée, mais encore la nôtre, et même les officiers généraux, qui ne seroient désabusés qu'au moment de l'exécution. Tout se fit comme nous l'avions réglé. Je me contentai d'étendre nos hussards sur les avenues de Bouchain et sur les bords de la Seille , afin qu'aucun déserteur ne pût passer du côté des ennemis, et nul d'entre eux du nôtre; et je fis en sorte qu'il parût que toute mon attention se portoit sur Landrecies.
Page 44 - Mon intention est donc que tous ceux qui depuis tant d'années me donnent des marques de leur zèle , en contribuant de leurs peines, de leurs biens et de leur sang à soutenir une guerre aussi pesante...
Page 437 - Je fis marcher mon infanterie sur quatre lignes, dans le plus bel ordre. Mon canon tiroit de temps en temps, mais avec le peu d'effet d'une artillerie qui tire en marchant : celle des ennemis faisoit de fréquentes salves. Quand notre première ligne fut à cinquante pas des retranchemens, il en partit un trèsgrand feu, qui ne causa pas le moindre désordre dans nos troupes. Lorsqu'elles furent à vingt pas, le feu redoubla. Deux seuls bataillons firent un coude; le reste marcha avec le même ordre,...
Page 435 - ... que j'avois trouvés de la part des ennemis à mes ponts ne vînt de la confiance qu'ils avoient à ce marais. J'ordonnai à la colonne qui passoit sur les ponts de la droite de suivre une chaussée qui menoit à une cense à deux cents pas de là, et qui, selon les apparences, tenoit à la terre ferme.
Page 44 - ... de la paix s'il eût dépendu seulement de ma volonté de leur procurer un bien qu'ils désirent avec raison, mais qu'il faut acquérir par de nouveaux efforts, puisque les conditions immenses que j'aurois accordées sont inutiles pour le rétablissement de la tranquillité publique.
Page 41 - L'espérance d'une paix prochaine était si généralement répandue dans mon royaume, que je crois devoir à la fidélité que mes peuples m'ont témoignée pendant le cours de mon règne, la consolation de les informer des raisons qui empêchent encore qu'ils ne jouissent du repos que j'avais dessein de leur procurer.
Page 44 - ... en espérer de la confiance qu'ils ont en leurs troupes. Comme je mets la mienne en la protection de Dieu, et que j'espère que la pureté de...
Page 43 - Je passe sous silence les insinuations qu'ils m'ont faites de joindre mes forces à celles de la ligue et de contraindre le roi, mon petit-fils, à descendre du trône, s'il ne consentait pas volontairement à vivre désormais sans États et à se réduire à la simple condition d'un particulier.
Page 25 - Une scène si triste, dit le marquis de Torci, serait difficile à décrire, quand même il serait permis de révéler le secret de ce qu'elle eut de plus touchant.

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