Le temple de Gnide. Arsace et Isméne. Poesies. Discours. Ebauche de l'éloge historique du maréchal de Berwick. Pensées diverses. t. 8. Lettres familièresJ. Decker, 1799 |
Common terms and phrases
aime aimoit alloit amants amour Ardasire Arsace Aspar assez auroit avoient avoit Bactriane beauté belle bonheur branches Camille Céphise charmes choses ciel coeur conglobées connoissances connoître croyoit cruelle d'Ardasire d'Arsace déesse devoit dieu dieux dire dis-je disoit dit-elle divine donner duc d'Orléans duc de Berwick esclave espèce esprit étoient étoit eunuques faisoit femmes fibres fortune gens gloire Gnide graces graines heureux hommes Isménie j'ai j'avois j'étois jamais joie jour juge justice l'académie l'amour l'avoit l'écorce l'esprit l'Esprit des Lois Lesbos ligneux lois main malheurs maréchal de Berwick Margiane Médie messieurs monde Montesquieu mortels mourir mousse n'avoient n'étoit nature palais par-tout parler paroît passer passions penser peuple philosophie plaisir plaisirs plantes pouvoit presque prince princesse qu'un quelquefois ravie reine rien savans semble sembloit sentir seroit seul sortes sujet Sybaris systême temple TEMPLE DE GNIDE terre Thémire Thyrsis trône trouve Vénus vertu vîmes voit voix vouloit voyois yeux
Popular passages
Page 264 - XIV, ni pacifique, ni guerrier : il avait les formes dela justice, de la politique, de la dévotion , et l'air d'un grand roi. Doux avec ses domestiques , libéral avec ses courtisans , avide avec ses peuples , inquiet avec ses ennemis , despotique dans sa famille , roi dans sa cour, dur dans ses conseils , enfant dans celui de conscience , dupe de tout ce qui joue le prince, les ministres, les femmes et les dévots; toujours gouvernant et toujours gouverné; malheureux dans ses choix, aimant les...
Page 268 - Je ne puis comprendre comment les princes croient si aisément qu'ils sont tout, et comment les peuples sont si prêts à croire qu'ils ne sont rien. Aimer à lire, c'est faire un échange des heures d'ennui que l'on doit avoir en sa vie, contre des heures délicieuses.
Page 254 - Je suis un bon citoyen ; mais, dans quelque pays que je fusse né, je l'aurois été tout de même. Je suis un bon citoyen, parce que j'ai toujours été content de l'état où je suis, que j'ai toujours approuvé ma fortune , que je n'ai jamais rougi d'elle, ni envié celle des autres. Je suis un bon citoyen, parce que j'aime le gouvernement où je suis né, sans le...
Page 270 - On aurait dû mettre l'oisiveté continuelle parmi les peines de l'enfer ; il me semble au contraire qu'on l'a mise parmi les joies du paradis.
Page 255 - Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille, je le rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose qui fût utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l'oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l'Europe et au genre humain, je le regarderais comme un crime.
Page 195 - Les sciences se touchent les unes les autres; les plus abstraites aboutissent à celles qui le sont moins , et le corps des sciences tient tout entier aux belles-lettres.
Page 247 - Quand j'ai voyagé dans les pays étrangers, je m'y suis attaché comme au mien propre : j'ai pris part à leur fortune, et j'aurais souhaité qu'ils fussent dans un état florissant.
Page 247 - L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé.
Page 9 - graves désiroient de moi quelque ouvrage moins « frivole , je suis en état de les satisfaire. Il ya trente « ans que je travaille à un livre de douze pages , qui « doit contenir tout ce que nous savons sur la méta...
Page 252 - En entrant dans le monde, on m'annonça comme un homme d'esprit, et je reçus un accueil assez favorable des gens en place : mais lorsque par le succès des Lettres persanes j'eus peut-être prouvé que j'en avois, et que j'eus obtenu quelque estime de la part du public, celle des gens en place se refroidit; j'essuyai mille dégoûts. Comptez qu'intérieurement blessés de la réputation d'un homme célèbre, c'est pour s'en venger qu'ils l'humilient, et qu'il faut soi-même mériter beaucoup d'éloge...