Mémoire historique et statistique sur le canton de la Ciotat: département des Bouches-du-Rhône

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Caranud fils, 1842 - 269 pages
 

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Fréquemment cités

Page 14 - cri public, à toutes personnes, de quelque qualité ou con» dition qu'elles soient, de prendre ni de toucher aux aires • et nids de faucons et autres oiseaux de proie, sous peine; » de punition corporelle. On devait les laisser prendre aux » consuls et syndics ou à ceux qui par eux étaient com
Page 42 - ... et pesantes haches de cuivre ou de fer. DIODORE DE SICILE continuant sa description dit que ceux des Liguriens qui travaillent à la terre sont le plus souvent occupés à casser les pierres qui s'y rencontrent. — Jamais peuple au monde n'a peut-être cassé plus de pierres que les paysans de Ceyreste, de...
Page 180 - Relativement aux postet, la constitution 37 des lois maritimes de l'Empereur Léon prescrit la distance réciproque à laquelle doivent se trouver en mer les stations des pêcheurs , et cette distance est fixée à 365 pas romains. Cette observation n'est pas inutile à faire. En...
Page 51 - Marseille du côté dela terre. La première en partant de cette ville passait par Mazargues, et, contournant la Gineste qu'on ne gravissait pas alors comme on a fait dans les temps postérieurs, s'enfonçait dans un vallon qui appartient à la terre de Lumini. Ce chemin est indiqué encore par six piliers, reste d'une ancienne conférence. Ainsi appelait-on des bâtiments élevés à l'entrée d'un territoire pour la transmission des avis et des secours en temps de peste. Cette voie ancienne débouchait...
Page 57 - Tome , chanteur en place , qui payés li ont esté de don « à li fait des graces de la ville , par courtoisie à li faite pour sa « paine et travail qu'il eut de canter en son romans des istoires de « seigneurs anchiens, les jour des quaresmiaux deesrain passé, au « bos d'Abbeville, paravant le cholle commenchié, V solz (1).
Page 140 - Les censeurs fesaient l'arrentement des unes et des autres; il parait même que telle fut leur première charge; cetuus signifie arrenlement. Si c'étaient des pacages ou des bois . la tenure avait d'autres conditions ; on payait le cens ou redevance en bétail ou en argent. Mais les riches et les puissants de Rome pervertirent tout cet ancien ordre, achetant à vil prix la part des souffreteux et augmentant la misère générale par leurs acquisitions journellement envahissantes et même par leurs...
Page 86 - Etat de Ceyreste et du Bourg sous la maison des Baux. Après tant et des! longues digressions à propos de toute chose rencontrée sur nos pas , on sera surpris que nous soyons arrivé au milieu du quatorzième siècle sans avoir obtenu sur l'objet qui nous occupe des connaissances bien précises, des lumières certaines. On ne sait pas plus à qui la maison des Baux a succédé qu'on ne trouve de données sur ce qu'elle a pu faire dans le canton. Le château de Cassis est le seul monument qui témoigne...
Page 231 - En ce pays, la mort z droit non-seulement sur les corps, mais encore sur les habits. On ne peut rien sauver du naufrage. On enlève le corps et les habits , on lave les morts avec des herbes odoriférantes (cela ne se pratique plus) et ensuite on les habille. Si c'est un pénitent, il est revêtu de la chappe de sa confrérie , les pieds nuds et un chapelet à la main ; en ce pays, tons les morts sont habillés et à découvert; le pénitent est porté en terre et accompagné par ses confrères.
Page 199 - Il ya peut-être quelque exagération dans ce qu'on dit en un mémoire du 12 décembre 1710, que depuis 1704 on avait pris 44 vaisseaux de la Ciotat , et que la perte de cette ville par prises et naufrages était de 130 bâtiments; mais tous les documents font foi de grandes misères au commencement du dix-huitième siècle. La peste de 1720 dont la Ciotat parvint à se garantir ramena du mouvement dans son port. Quelques années après...
Page 120 - Plusieurs courants d'eau douce viennent même comme la fontaine d'Arétliuse sourdre et bouillonner au milieu des eaux salées. En 1782, on avait établi une fontaine à pompe dans les eaux mêmes du port de la Ciotat. Les tempêtes ont détruit cette fontaine. A Cassis, non seulement un fort courant d'eau douce qui contrarie quelquefois la levée de la Madrague et l'entrée des navires sort du fond de la mer à l'embouchure de Port-Miou, mais encore , comme à la Ciotat, plusieurs sources bouillonnent...

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