Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France: depuis l'avénement de Henri IV, jusqu'à la Paix de Paris, conclue en 1763 : avec des notices sur chaque auteur et des observations sur chaque ouvrage. Sér. 2Foucault, 1828 - France |
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affaires armée arriva assez attaquer auroit avoient avoit ayant bataille bataillons Boufflers brigadier campagne canon cardinal cavalerie cents chevaux chose Cologne commander commandoit comte côté cour d'Angleterre d'Espagne d'esprit Dauphin dessein devoit dire donna duc de Berwick duc de Lorraine ennemis envoya escadrons étoient étoit faisoit falloit Fare fille firent Flandre fût garnison gens guerre Hollande infanterie Irlande jours l'ancien éditeur l'armée l'électeur l'Empereur laissa Lauzun lieutenant général long-temps Louvois Luxembourg madame de Maintenon madame de Montespan madame de Sévigné mademoiselle Maëstricht maître marcher maréchal de Berwick maréchal de Boufflers maréchal de camp maréchal de Villeroy marquis mée mille hommes milord ministre Monseigneur mort mourut n'avoit n'étoit n'y avoit Note de l'ancien officiers ordre paix passer pendant personne Philisbourg place poste pouvoit prince d'Orange princesse prit Reine Rhin royaume s'en s'étoient Seignelay seroit siége temps-là Tirconel Très-Chrétien troupes trouva Turenne vaisseaux Vendôme venoit vint vouloit voulut
Popular passages
Page 68 - On est attentif, et on n'a point d'autre peine que celle de voir finir une si aimable pièce. Tout y est simple, tout y est innocent, tout y est sublime et touchant. Cette fidélité de l'histoire sainte donne du respect ; tous les chants convenables aux paroles, qui sont tirées des Psaumes ou de La Sagesse et mis dans le sujet, sont d'une beauté qu'on ne soutient pas sans larmes.
Page 67 - Majesté donna augmentèrent encore ceux du public : enfin , l'on y porta un degré de chaleur qui ne se comprend pas ; car il n'y eut ni petit ni grand qui n'y voulût aller; et ce qui devait être regardé comme une comédie de couvent devint l'affaire la plus sérieuse de la cour. Les ministres , pour faire leur cour en allant à cette comédie , quittaient leurs affaires les plus pressées.
Page 105 - Gramont (2 , s'avisa de lorgner madame la duchesse, à ce qu'on dit pour se venger d'elle , et pour en faire un sacrifice à sa maîtresse. Madame la duchesse répondit aux lorgneries; M. de Marsan écrivit, madame la duchesse fit réponse. Ces sortes de vengeances avec une aussi jolie personne , et du rang de madame la duchesse , retombent bien souvent sur les maîtresses. Je crois que cela fût arrivé; car les deux meilleurs amis de M. de Marsan, qui...
Page 269 - ... dans la guerre et dans les dépenses qui l'ont ruiné, et s'il eût vécu jusqu'à ce tempsci, il avoit des talens propres à soutenir le poids des affaires. De tout ce que j'ai dit , on peut juger de lui et prononcer hardiment que c'étoit un homme capable de bien servir dans le ministère , mais non pas de gouverner.
Page 68 - Madame , je suis as« sure que vous avez été contente. » Moi, sans m'étonner , je répondis : « Sire , je suis charmée ; ce « que je sens est au-dessus des paroles.
Page 159 - Vallière possédoit seule le Roi. Ces quatre personnes donc , savoir : Madame et le comte de Guiche ( comme un jeune étourdi, par complaisance pour elle ) , la comtesse de Soissons et de Vardes , formèrent le dessein de perdre La Vallière pour rester les maîtres de la cour. Ils s'imaginèrent que si par quelque moyen la jeune Reine pouvoit savoir le commerce du Roi avec La Vallière...
Page 81 - Comme il y rentroit, un autre vaisseau, qui sortoit à pleines voiles, vint donner sur celui du roi d'Angleterre, et ce prince courut grand risque, sans l'habileté du capitaine, qui dans le moment fit faire une manœuvre excellente, et le vaisseau du roi en fut quitte pour le mât de beaupré, qui fut rompu. Après que le grand deuil de la reine d'Espagne fut passé, on recommença les comédies, et l'on...
Page 77 - Les officiers généraux que l'on avoit nommés pour servir avec lui s'y rendirent aussi, M. de Lauzun avoit envie d'y suivre le roi d'Angleterre; mais il vouloit faire ses conditions bonnes. Les ministres n'étoient point fâchés de le voir partir : ils appréhendoient toujours le goût naturel que le Roi avoit eu pour lui. Ils opinèrent fort à ce qu'il suivît le roi d'Angleterre ; mais quand il fut question de partir, il demanda qu'on le fit duc, et en fit la première proposition à M.
Page 27 - point de compliment sur la prise de Philisbourg ; vous « aviez une bonne armée, des bombes, du canon, et « Vauban. Je ne vous en fais point aussi sur ce que vous « êtes brave : c'est une vertu héréditaire dans votre « maison ; mais je me réjouis avec vous de ce que vous «êtes libéral, généreux, humain, et faisant valoir les « services de ceux qui font bien : voilà sur quoi je vous
Page 101 - Il lui faisoit des présens; et parce qu'elle étoit aussi dévote que malheureuse, c'étoient des présens qui convenoient à la dévotion. Il avoit aussi pour elle toutes les complaisances qu'elle méritoit : il la faisoit venir à Trianon et à Marly, aux fêtes qu'il y donnoit; enfin il avoit des manières pour elle si agréables et si engageantes, que le monde jugea qu'il étoit amoureux d'elle. La chose paroissoit assez probable. Les gens qui ne voyoient pas cela de fort près assuroient que...